etre bien dans son corps
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Qui n'a jamais rêvé d'avoir un coach sportif à domicile?Fini les pantalon trop serrés,les fesses camouflées et les jupes longues.
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 

 Manger cru l’hiver? Six trucs pour y arriver

Aller en bas 
AuteurMessage
Mag
Admin
Mag


Localisation : haute garonne

Manger cru l’hiver? Six trucs pour y arriver Empty
MessageSujet: Manger cru l’hiver? Six trucs pour y arriver   Manger cru l’hiver? Six trucs pour y arriver Icon_minitimeLun 9 Juin - 19:30

Manger cru l’hiver? Six trucs pour y arriver!
Par: Sonya Anvar

Voilà, les temps froids arrivent. Est-ce une raison pour cesser de boire notre smoothie et s’en remettre au gruau?

Comme je disais, pour certains, le retour du gruau semble inévitable avec le froid. Dès l’arrivée des temps froids, les fruits deviennent quasiment insoutenables pour certains, engendrant fatigue et frilosité. Nous verrons donc aujourd’hui pourquoi certains d’entre nous avons de la difficulté à conserver un bon apport en aliments vivants pendant l’hiver, et comment y remédier de façon confortable, sans revenir vers une alimentation majoritairement cuite.

Pour commencer, voici deux croyances à déprogrammer:

Croyance #1 : pour avoir chaud, il faut manger chaud

Si cette affirmation était véridique, cela voudrait dire que la température de nos aliments a un impact direct sur notre chaleur interne. C’est tout à fait faux. Voyons ensemble pourquoi:

Le mécanisme qui augmente la température du corps se nomme la thermogenèse: c’est la production de chaleur de l’organisme par l’augmentation du métabolisme cellulaire. La thermogenèse n’est pas affectée par la température d’un aliment. Si l’aliment est plus chaud ou plus froid que le milieu interne, il sera tempéré à son arrivée dans l’estomac. Par contre, la digestion, tout comme l’activité musculaire, accroît la thermogenèse. Ainsi, plus on mange cuit (dénaturé), plus la tâche digestive s’alourdit et plus la thermogenèse augmente. Cela n’a rien à voir avec la température de l’aliment, mais plutôt, avec l’énergie nerveuse que celui-ci sollicite pour sa digestion. Plus c’est lourd, plus ça demande et plus le métabolisme s’active!

À l’inverse, les fruits, qui sont simples à digérer, engendrent chez les gens déjà épuisés un refroidissement, car la stimulation du métabolisme n’y est pas. Lorsqu’on cesse de stimuler la digestion avec les aliments cuits, stimulants et dénaturés, alors on touche à l’état réel de fatigue qui nous habite. Cela peut vouloir dire, pour un temps, ralentissement du métabolisme, jusqu’à ce que celui-ci reprenne ses activités non pas par stimulation, mais parce que le travail de détoxification en cours est terminé et le corps s’est enfin rechargé. Cela peut être une question de semaines, de mois et même d’années dans certains cas.

Lorsque je supervise des jeûnes, été comme hiver, les jeûneurs sont emmitouflés, car l’énergie nerveuse est dirigée vers la détoxification et régénération des tissus. Pourquoi? Car la tâche digestive n’étant pas sollicitée, le métabolisme cellulaire ralentit et la récupération de cette énergie nerveuse permet au corps de se nettoyer en profondeur. Un métabolisme ralenti engendre la frilosité, par diminution de la thermogenèse. Avec les fruits, c’est la même chose, simplement plus en douceur.

Nombreux sont les témoignages de crudivores/frugivores qui, à long terme, ont vu leur résistance au froid augmenter en mangeant 100% cru! Stabiliser notre température corporelle en mangeant cru peut cependant prendre un temps et il est important de respecter notre rythme. L’individualité est à prendre en compte.

Notre capacité à rester au chaud est aussi en lien avec la circulation sanguine. C’est le sang qui transporte les nutriments vers les cellules afin d’assurer leur bon fonctionnement. Si notre pression artérielle est basse (sous 120/80), certainement, la circulation sanguine ne se fait pas de manière idéale. Comment est-ce possile pour le sang, envoyé avec si peu de pression, de se rendre aux extrémités pour nourrir les cellules au bout de notre nez, de nos doigts et de nos orteils? Ces petits bouts se retrouvent alors frileux. Mais pourquoi la pression artérielle est-elle basse? Allons faire un tour du côté des glandes surrénales…

Les glandes surrénales sont divisées en deux parties: corticosurrénale et médullosurrénale. La corticosurrénale produit un groupe d’hormones appelé corticostéroïdes, dont les minéralocorticoïdes (aldostérone) qui contrôlent la rétention du sodium et la fuite du potassium et agissent ainsi sur la pression artérielle. Puis, il y a la médullosurrénale, qui synthétise deux hormones : l’adrénaline et la noradrénaline. Celles-ci sont libérées dans la circulation sanguine en situation de stress physiques et émotionnels. Elles accélèrent le rythme cardiaque, élèvent la pression artérielle et modifient de nombreuses autres fonctions de l’organisme.

Si les glandes surrénales sont fatiguées, la pression sera basse, la circulation sanguine sera amoindrie et la frilosité s’installera, assurément.

Si les aliments crus vous donnent froid, pensez à deux choses: ralentissement de la thermogenèse à cause d’une détox trop forte et circulation sanguine amoindrie à cause d’une faiblesse des glandes surrénales. Nous verrons plus loin comment améliorer ces situations.

Croyance #2 : nous ne sommes pas fait pour manger cru l’hiver

L’humain est fait pour manger des fruits et des légumes crus, peu importe la saison. Ce n’est pas le climat qui dicte l’alimentation d’une espèce, mais bien sa physiologie. Par contre, l’humain n’est pas fait pour vivre en climat froid. Nous n’avons qu’à regarder notre intolérance au froid pour en saisir l’évidence: il est impossible pour nous de soutenir confortablement une température froide, car nous n’avons pas de fourrure pour conserver notre chaleur interne. Ainsi, nous avons remédié artificiellement à la situation: maisons chauffés et manteaux bourrés d’isolant. D’autant plus, il nous est impossible de nous nourrir adéquatement en climat froid, par manque d’arbres fruitiers. Pour une raison quelconque, nous avons choisi de chauffer nos maisons pour passer au-delà de la simple survie et enfin vivre confortablement alors qu’au niveau alimentaire, nous en sommes resté au même point: viandes et céréales, aliments de tolérance et de survie, non pas de régénération et de vie. Paradoxal, n’est-ce pas?

L’humain ressent naturellement un appel pour les pays chauds pendant l’hiver. Je ne crois pas que ce soit le fruit du hasard que la Floride soit majoritairement peuplée de québécois du mois de janvier au mois de mars!

Maintenant, est-ce que tout le monde peut manger tout cru cet hiver? Non. L’humain est actuellement dans un état d’épuisement tel que le manque de stimulation apporté par une alimentation 100% crue n’est pas soutenable pour la plupart d’entre nous, sans compter l’aspect émotionnel et social de ce mode alimentaire. Il s’agit donc de respecter notre ressenti et d’avancer à notre rythme.

Voici 6 trucs pour conserver un apport de cru important dans votre assiette cet hiver:

#1 – ne mangez pas « froid »

Les petits fruits directement sortis du congélateur, on oubli ça! Pensez à décongeler d’avance vos baies si vous souhaitez en mettre dans votre smoothie. Il s’agit de les laisser reposer sur le comptoir quelques heures, ou de simplement garder un contenant au réfrigérateur. Faites la même chose avec vos fruits: si vous souhaitez manger des oranges, assurez-vous de les manger à la température de la pièce et non pas directement sortis du réfrigérateur. En hiver, j’aime bien sortir d’avance ma laitue et mes légumes (environ 30 minutes) avant de me faire une salade pour le souper.

Les soupes crues chaudes sont aussi excellentes. Quelques légumes crus au mélangeur avec de l’eau chaude ou un bouillon de légumes chaud, et votre soupe sera crue et chaude!

#2 – ne visez pas le 100% cru

Ne visez rien d’autre que de respecter votre ressenti. Il n’est pas nécessaire de manger tout cru pour se sentir bien! Allez y doucement avec l’ajout du cru, à votre rythme. Si l’arrivée du froid vous porte à manger plus chaud et cuit, allez-y. L’important est de tout de même incorporer une bonne partie de cru et de choisir des aliments cuits de qualité, avec un apport toxémique moindre (légumes à la vapeur et si besoin, céréales sans gluten et légumineuses).

#3 – soutenez vos surrénales

Lorsque les gens ont de la difficulté à soutenir une alimentation majoritairement crue l’hiver, il faut automatiquement regarder la vitalité de ces gens. La plupart de ces personnes souffrent d’un état d’épuisement quelconque: fatigue chronique, stress prolongé, fibromyalgie, dépression, hypoglycémie ou toute autre affection en lien direct avec l’épuisement des glandes surrénales. Si vous êtes « accro » aux stimulants (thé, café, chocolat), c’est un autre signe démontrant une fatigue des surrénales.

Voici donc comment soutenir vos surrénales cet hiver:

Pensez à un tonique de plantes, soit en décoction ou en teinture mère. Mes plantes adaptogènes de choix pour les surrénales sont: le ginseng sibérien, les baies de shizandra, l’ashwaganda et l’astragale, que vous pouvez faire en décoction, ou trouver en teinture mère. J’utilise souvent avec d’excellents résultats le complexe de teintures mères Support Surrénal Composé de Botanica. Vous trouverez plus de détails sur ce produit en cliquant ici.
Conservez un apport en sel! Comme expliqué plus haut, l’aldostérone est responsable de l’équilibre sodium/potassium de l’organisme. Des surrénales fatiguées remplissent un peu moins bien cette tâche. D’ailleurs, les gens fatigués ont souvent des rages de sel. Alors ne soyez pas trop rigide sur vous-même en ce qui concerne votre consommation de sel. Allez vers du sodium biodisponible tel que celui retrouvé dans le céleri (vivement les jus de céleri!). Puis, un sel de mer de qualité (non iodé) ainsi que du miso ou du tamari biologique sont aussi de bonnes options.
#4 – augmentez un peu votre apport protéique

Les protéines permettent de ralentir un peu l’intensité de la détoxification. Les acides aminés (blocs constructeurs des protéines) sont des éléments clés à la synthèse de nos hormones et neuromédiateurs, et un apport un peu plus élevé pendant l’hiver aidera à soutenir glandes et système nerveux en cas de fatigue.

Les jus verts! Les feuillages verts sont riches en acides aminés, et donc, bien soutenants. Je pense entre autre au chou kale, qui fournit 30% de ses calories à partir de protéines. C’est plus que la viande rouge et bien entendu, beaucoup plus utilisable par le corps humain. Songez à ajouter des feuillages verts dans vos smoothies, dans vos jus, dans vos salades et même dans vos mélanges de légumes cuits. Le jus d’herbe de blé aussi, frais ou acheté congelé, fournit un apport élevé en acides aminés biodisponibles.
Essayez la spiruline. La spiruline est une algue que l’on considère comme un super aliment, vu la richesse de ses propriétés nutritives. Elle contient tous les acides aminés essentiels pour le corps humain et est aussi très riche en fer et en différents minéraux. Vous pouvez ajouter une cuillère a thé de spiruline en poudre à vos smoothies, à vos jus, et même la saupoudrer dans votre salade.
Les suppléments de protéines en poudre peuvent être utiles pour les gens réellement épuisés. Je pense entre autre à ceux qui sont en sous poids important. Pensez bien entendu aux protéines végétales, celles de sources animales étant acidifiantes. Attention – les suppléments protéinés sont à prendre seulement en dernier recours (après les jus de feuilles et la spiruline), en ajout à vos smoothies, pour vous permettre de tout de même continuer avec un bon apport de cru. Vaut mieux aller vers un supplément temporaire qui soutiendra la détox que de tout lâcher! J’avoue un peu piler sur mes convictions en recommandant ces produits, mais en voyant leur efficacité chez des gens épuisés, je ne peux pas cacher qu’ils sont salvateurs, pour un temps. Je recommande la marque Vega, ou une protéine dérivée du chanvre, du pois, ou du riz.
#5 – buvez des tisanes de plantes nourrissantes


Les tisanes nourrissantes sont les tisanes faites à partir de plantes minéralisantes. Celles-ci apportent soutien et nutrition au corps, tout en tonifiant les reins, les surrénales et le système nerveux. Ma tisane nourrissante de choix est un mélange:

d’ortie
de prêle
de trèfle rouge
d’avoine
Mélangez toutes les plantes ensemble. Dans un pot d’environ 1 litre, ajoutez 2 bonnes cuillères à table du mélange puis, versez de l’eau bouillante. Laissez macérer un bon 10-15 minutes, afin de retirer les propriétés nutritives des plantes. Filtrez, et buvez 2-3 tasses de cette infusion par jour, ou au besoin. Vous pouvez garder la tisane au réfrigérateur 2 jours et la chauffer au besoin.

#6 – bougez!

Activer le métabolisme est une excellente manière d’augmenter la thermogenèse et d’améliorer la circulation sanguine. Trouvez une activité physique qui vous plait, et allez-y! Cela peut tout simplement être de prendre une marche à un bon rythme, au grand air. Assurez-vous de vous habiller chaudement, parce que n’oubliez pas: votre milieu de vie d’origine se trouve près de l’équateur.

Vous l’aurez compris: inutile de se lancer la tête baissée vers le 100% cru cet hiver. Même si l’alimentation vivante à base de fruits est l’alimentation la plus adaptée à l’humain, cela ne veut pas dire que tous les humains ont la capacité actuellement de se nourrir de cette manière en toute aisance. Après 20, 50 ou 70 ans d’alimentation « moderne », il y a un sacré bout de détoxification à faire! Cette période de détoxification est plus ou moins rapide et plus ou moins facile, selon l’état de toxémie de chaque individu. À chacun son chemin!

Si tout ceci vous met la puce à l’oreille et que l’expérience d’une détox de groupe vous intéresse, jetez un coup d’oeil au Festin Détox qui approche: http://santeradieuse.org/festin-detox Je serais heureuse de faire votre rencontre et de vous accompagner pendant cette semaine habituellement haute en transformation!

Ceci étant dit, on prend une bonne respiration, et on profite de l’hiver qui s’en vient! Que vos aliments soient vos outils, nos pas des tracas sur votre chemin…



Revenir en haut Aller en bas
https://regimesport.forumactif.org
 
Manger cru l’hiver? Six trucs pour y arriver
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» 10 minutes pour vous convaincre de manger vos légumes crus
» Six trucs qui m’ont permis d’aimer l’activité physique
» Pour tout savoir
» Sport pour brûler des calories
» Régime pour grossir 2 kg par semaine

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
etre bien dans son corps :: Régime :: Manger vos légumes crus-
Sauter vers: